Le Porto Classic Vintage est uniquement produit pour les meilleurs millésimes. Les quantités sont faibles, la sélection rigoureuse. Par conséquent, les prix sont également plus élevés.
Un millésime comme celui de 2013, qui a engendré un excellent Guimaraens, procure énormément de plaisir. Le vin est peut-être un peu plus léger, pas aussi complexe qu’un Vintage classique. Ainsi, les prix sont d’autant plus abordables pour les gourmets.
J’ai organisé début mai un voyage au Portugal avec quelques amateurs de vin de Porto et journalistes. Comme à chaque fois, l’obsession de la qualité chez Taylor’s et Fonseca m’a impressionné. Le paysage est unique et compte tenu du travail presque exclusivement naturel, je réalise à nouveau que les vins de Porto sont très bon marché par rapport à certains autres grands vins de ce monde.
La maison de Porto Fonseca fête ses 200 ans cette année. De plus, le viticulteur David Guimaraens vient pour la première fois en Suisse pour The Fladgate Partnership. Une soirée exclusive à Zurich avec Peter Keller du NZZ est déjà prévue. Nous organiserons parallèlement une rencontre pour les professionnels et journalistes.
Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. C’est parfois aussi ce qui m’arrive avec le Porto. Les mauvaises langues affirment que les clients ont disparu. Mon expérience montre néanmoins que les jeunes consommateurs en particulier manifestent à nouveau un grand intérêt et que de nombreux connaisseurs en vin sont toujours étonnés de la richesse des vins de Porto. Début mai, le magazine Falstaff a également abordé le sujet dans le cadre d’un grand reportage et a ainsi suscité une curiosité et un intérêt nouveaux.